Tu termines une réunion stratégique avec tes collaborateurs. Tu vois leurs yeux briller, une énergie palpable envahit la pièce. Ils se précipitent pour mettre en mouvement les décisions prises, échangeant déjà des idées dans le couloir sur les prochaines étapes. L’atmosphère est légère, pleine d’enthousiasme. Tu viens de réussir ce qu’il y a de plus essentiel dans ton rôle de leader : tu as nourri leur espoir en l’avenir.

Si, au préalable, toi-même tu manquais d’une vision optimiste, tu aurais peiné à transmettre de l’espoir. Un phare sans lumière est inutile, surtout au moment où tout le monde en a besoin. Il ne sert ni à guider ni à inspirer. Un leader sans espoir est comme ce phare éteint : il perd sa direction et son équipe avec lui.

Alors, te considères-tu comme un cultivateur d’espoir? Es-tu une lumière qui éclaire, ou un nuage menaçant qui fait douter ceux qui t’entourent?

Dans son livre Les Désorientés, Amin Maalouf nous rappelle que:

«Mieux vaut se tromper dans l’espoir qu’avoir raison dans le désespoir».